Média_Texte_Quel est ce p’tit miracle ?
Quel est ce p’tit miracle ?

« Ma chérie, ce n’est pas un miracle, c’est juste une relation entretenue chaque jour, explique-t-elle à sa petite fille.
Tout part d’un amour soudain. Deux regards qui se croisent, deux êtres qui s’attirent, deux aimants qui deviennent amants, deux personnes qui s’allient pour le meilleur et pour le pire et qui décident d’en faire du doux, du bon et du sucré.
Entretenir la flamme, ne jamais se laisser emporter par la flemme. Remercier chaque jour d’ouvrir les yeux sur l’être aimé. Conscientiser le lien, nourrir la relation, penser que nous sommes trois avec ce conduit-là.
Savoir s’interroger sur les toxines à éviter, les soins à prodiguer.
Offrir son attention quotidienne, oser un geste tendre, partager ses désirs, faire cadeau de ses rires, savoir être là, présent, attentif, respectueux et délicat.
Préférer l’humour, la tendre taquinerie à la moquerie. Bannir l’ironie. Prendre le temps de s’écouter avant de parler afin de savoir retenir tout propos qui pourrait être blessant… ces mots lâchés faute d’attention et qui n’apportent rien qu’une peine sur le cœur, une aigreur en gestation…
Se garder des moments rien qu’à soi pour mieux partager tous ceux qui sont communs. Conjuguer à merveille ces deux intimités : celle à soi et celle à l’autre.
Créer des surprises, des sortes de rituels, des rendez-vous précieux qui permettent de fêter, qui permettent d’ancrer qu’il est bon d’être ensemble. Des soirées aux chandelles, des week-ends champêtres, des séjours ensoleillés qui fabriquent des souvenirs, qui permettent d’y revenir en regardant des photos, en se rappelant de propos rigolos, de situations cocasses, de découvertes merveilleuses, de soucis bénins et de solutions vite trouvées, des rendez-vous qui scellent le bonheur d’être ensemble.
Savoir laisser la place à ce qui est positif, ne pas trop insister sur ce qui peut déplaire mais plutôt restituer ce qui a été mauvais. C’est s’assurer de prendre soin de la vie commune au quotidien…
Existe-t-il voyage plus initiatique que celui de conjuguer sa vie avec celle de l’être aimé ?
Avancer aux côtés de l’autre, celui que l’on croit tout comme soi au cours des premiers mois, et qui se révèle différent pour des détails de rien mais qui peuvent passer du grain de sable au rocher si on se fixe dessus. Accepter l’autre dans ses dissemblances, renoncer à le changer. Plutôt chercher chez soi ce qui est bousculé…
L’aventure du couple… quelle belle aventure ! Savoir trouver le chemin alors qu’il n’y a de carte… Créer la douce saveur alors qu’il y a si peu de recettes… Si ce n’est celle de tenter de donner le meilleur de soi chaque jour… Ne jamais prendre l’autre pour son dépotoir à émotions, son défouloir à frustrations, la cause de ses dysfonctionnements, le responsable de ses humeurs et de ses fureurs.
Tu sais, j’ai souvent entendu mon père dire : « qu’est-ce qui fait que je me permettrais d’infliger aux personnes que je prétends aimer, ce que je n’oserais jamais dire ou faire à des personnes que je ne connais pas ? ».
Alors tu vois, le p’tit miracle, il est là ! ».
Tout part d’un amour soudain. Deux regards qui se croisent, deux êtres qui s’attirent, deux aimants qui deviennent amants, deux personnes qui s’allient pour le meilleur et pour le pire et qui décident d’en faire du doux, du bon et du sucré.
Entretenir la flamme, ne jamais se laisser emporter par la flemme. Remercier chaque jour d’ouvrir les yeux sur l’être aimé. Conscientiser le lien, nourrir la relation, penser que nous sommes trois avec ce conduit-là.
Savoir s’interroger sur les toxines à éviter, les soins à prodiguer.
Offrir son attention quotidienne, oser un geste tendre, partager ses désirs, faire cadeau de ses rires, savoir être là, présent, attentif, respectueux et délicat.
Préférer l’humour, la tendre taquinerie à la moquerie. Bannir l’ironie. Prendre le temps de s’écouter avant de parler afin de savoir retenir tout propos qui pourrait être blessant… ces mots lâchés faute d’attention et qui n’apportent rien qu’une peine sur le cœur, une aigreur en gestation…
Se garder des moments rien qu’à soi pour mieux partager tous ceux qui sont communs. Conjuguer à merveille ces deux intimités : celle à soi et celle à l’autre.
Créer des surprises, des sortes de rituels, des rendez-vous précieux qui permettent de fêter, qui permettent d’ancrer qu’il est bon d’être ensemble. Des soirées aux chandelles, des week-ends champêtres, des séjours ensoleillés qui fabriquent des souvenirs, qui permettent d’y revenir en regardant des photos, en se rappelant de propos rigolos, de situations cocasses, de découvertes merveilleuses, de soucis bénins et de solutions vite trouvées, des rendez-vous qui scellent le bonheur d’être ensemble.
Savoir laisser la place à ce qui est positif, ne pas trop insister sur ce qui peut déplaire mais plutôt restituer ce qui a été mauvais. C’est s’assurer de prendre soin de la vie commune au quotidien…
Existe-t-il voyage plus initiatique que celui de conjuguer sa vie avec celle de l’être aimé ?
Avancer aux côtés de l’autre, celui que l’on croit tout comme soi au cours des premiers mois, et qui se révèle différent pour des détails de rien mais qui peuvent passer du grain de sable au rocher si on se fixe dessus. Accepter l’autre dans ses dissemblances, renoncer à le changer. Plutôt chercher chez soi ce qui est bousculé…
L’aventure du couple… quelle belle aventure ! Savoir trouver le chemin alors qu’il n’y a de carte… Créer la douce saveur alors qu’il y a si peu de recettes… Si ce n’est celle de tenter de donner le meilleur de soi chaque jour… Ne jamais prendre l’autre pour son dépotoir à émotions, son défouloir à frustrations, la cause de ses dysfonctionnements, le responsable de ses humeurs et de ses fureurs.
Tu sais, j’ai souvent entendu mon père dire : « qu’est-ce qui fait que je me permettrais d’infliger aux personnes que je prétends aimer, ce que je n’oserais jamais dire ou faire à des personnes que je ne connais pas ? ».
Alors tu vois, le p’tit miracle, il est là ! ».
ANNE WEYER
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